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prix de la citoyenneté - Page 3

  • VANVES ET LE FESTIVAL DE CANNES : LE PRIX DE LA CITOYENNETE REMIS AU FILM « CAPHARNAÜM »

    Le pemier prix de la citoyenneté a été remis le 19 Mai dernier, le jour de la proclamation du palmarés du festival de Cannes au film « Capharnaüm » de Nadine Labakli.

    Une initiative que l’on doit à  Guy Janvier, ex-maire de Vanves (1995-2001) et Line Toubiana, son épouse avec Françoise Camet et Jean Marc Portolano qui ont créé une association « Clap Citizen Cannes » en 2017. Le film primé doit incarner des valeurs humanistes, laïques et universelles attachées à la notion de citoyenneté.  Ce film est l’histoire d’un petit garçon livré à lui-même dans les rues de Beyrouth, qui décide d’intenter un procès à ses parents pour l’avoir mis au monde sans pouvoir l’élever correctement. Pour trouver ses jeunes acteurs, Nadine Labaki a arpenté elle-même les rues de Beyrouth à la recherche de jeunes au parcours proche de ses personnages. C’est ainsi qu’elle a trouvé Zain Al Rafeea, un garçon syrien réfugié au Liban (sur la photo avec la réalisatrice lors de la conférence de prese à Cannes). C’est son premier rôle au cinéma

    «Le Jury de la première édition du Prix de la Citoyenneté est heureux de distinguer l’engagement poignant que Nadine Labaki exprime dans son troisième film. En rendant visibles les invisibles à travers l’errance héroïque d’un petit guerrier à qui tout est refusé, la cinéaste libanaise nous rappelle les droits fondamentaux dont tout enfant sur cette terre est digne, et les devoirs dont tous les adultes devraient s’acquitter. Dans le désolant capharnaüm de Beyrouth et de notre monde, merci à Nadine Labaki d’avoir réveillé nos consciences sans nous faire perdre foi en l’humanité» a indiqué dans un communiqué l’association Clap Citizen Cannes. Ce film a fortement marqué la sélection cannoise cette année, et il a divisé les critiques, qui parlent d’un film « fort mais peu subtil ». Malgré tout, il a fait figure de favori de la compétition 2018. La standing ovation à la fin de la projection cannoise a duré presque sept minutes, l’une des plus longues de cette édition. Espérons qu’il sera programmé au cinéma Le Vanves.

  • VANVES ET LE FESTIVAL DE CANNES : GUY JANVIER A L’ORIGINE DU PRIX DE LA CITOYENNETE

    Depuis Mardi dernier, la France et surtout les cinéphiles vivent au rythme du Festival de Cannes au cours duquel plusieurs prix sont remis bien sûr. Cinq films sélectionnés ont été soutenus par la Région IDF : « Les âmes mortes-Dead Souls» de Wang Bing, «Joueurs » de Marie Monge, dans la sélection officielle, « A Min » de Philippe Faucon,  «La route des Samouni» de Stefano Savana, «Les silences» de Béatrice Seigner, dans la sélection de la Quinzaine des Réalisateurs.

    A Vanves, Guy Janvier, ex-maire de Vanves (1995-2001), est à l’origine de la création d’une association « Clap Citizen Cannes » en 2017, avec Line Toubiana, Françoise Camet, et  Jean-Marc Portolano, quatre fondateurs,  tous critiques et cinéphiles passionnés, dont les deux filles de Jean Zay fondateur du festival de Cannes sont les vice-présidentes d’honneur. Elle va, pour la première fois, décerner le Prix de la Citoyenneté à un des films de la sélection officielle du Festival international du film de Cannes. Le film primé doit incarner des valeurs humanistes, laïques et universelles attachées à la notion de citoyenneté. «De quoi contrecarrer le prix oecuménique» selon les spécialiste. D’ailleurs l’association  précise: «Son objet est de distinguer une oeuvre de qualité artistique de premier plan qui exalte les vertus de la richesse humaine individuelle et collective, les engagements solidaires en faveur des femmes et des hommes, ainsi que la préservation des ressources de notre planète associées à la défense de la qualité environnementale en faveur des générations futures».

    Le cinéaste Laurent Cantet, Palme d’or 2008 pour son film «Entre les murs», a  accepté la présidence de cette association qui organisera  une table ronde le 17 mai, avec RFI et France 24, au stand du Pavillon des cinémas du monde.  Pour la première année, le président du Jury est Abderrhamane Sissako, réalisateur notamment de « Timbuktu»  entouré de l'inamovible journaliste et critique Danielle Heymann, du directeur général d’Audiens  (dont le siége est installé à Vanves) Patrick Bézier, de la réalisatrice et productrice Léa Rinaldi (Alea Films, Esto es lo que hay, chronique d'une poésie cubaine), et du directeur artistique de festivals Francesco Giai Via (Festival du Cinéma Italien d'Annecy).

    La remise du prix aura lieu le 19 mai à 13h dans le Palais du festival, en présence notamment du délégué général du Festival de Cannes, Thierry Frémaux, et de Pierre Lescure Directeur général. Et les adhérents de cette association seront invités à Paris ou à Cannes à une projection privée du film primé en présence du réalisateur !  Si cette association avait eu à remettre le prix de la citoyenneté parmi un film de la compétition officielle du Festival de Cannes  2017, ses fondateurs auraient choisi sans hésiter  le film «The Square» de Ruben Ostlund, «film dérangeant et provocateur mais qui prône sans concession, avec force et talent, la nécessité de la vraie solidarité et de l’altruisme dans notre société en proie à la violence et à la misère» selon Line Toubiana